Une communauté étudiante qui se démarque

Tout au long de l'année, nos étudiantes et étudiants ont su faire la différence, au laboratoire et à l'extérieur.

L’engagement de Jean-David Larouche reconnu

Jean-David Larouche, étudiant au doctorat dans le laboratoire de Claude Perreault, a reçu en mars 2022 la bourse de Leadership de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Cet octroi souligne les nombreuses implications et réalisations de Jean-David pendant son doctorat.

« L’octroi de cette distinction renforce mon sentiment que l’implication de la communauté étudiante est importante à plusieurs niveaux et devrait être davantage mise en valeur », affirme le lauréat. « Les étudiantes et étudiants gradués représentent la prochaine génération de chercheuses et chercheurs universitaires; les consulter et les impliquer me semble tout indiqué. »

Jean-David a été membre pendant plusieurs années de l'Association étudiante de l'IRIC, notamment comme président. Au sein de l’association, il s’est, entre autres, activement impliqué pour que la santé mentale de la communauté étudiante soit davantage considérée. Jean-David se démarque aussi par les nombreuses bourses de formation qu'il a reçues au fil de son parcours (Fonds de recherche du Québec, Fondation Cole, IRIC). Tuteur, auxiliaire d'enseignement, membre du comité vert de l’IRIC; plusieurs de ses initiatives sont résolument tournées vers l’avenir.

Il fait également partie de plusieurs comités, au sein desquels il représente la communauté étudiante de l’IRIC. Membre du comité organisateur, Jean-David participe à l’organisation du congrès scientifique annuel de l'initiative étudiante RéseauLAB, qui donne l’opportunité aux étudiants et étudiantes de la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal de présenter leurs résultats de recherche. Il est de plus membre des comités étudiants du programme des cycles supérieurs en biologie moléculaire de l’Université de Montréal et de la Société canadienne des biosciences moléculaires.

« D’un point de vue personnel, mon engagement m’apporte un sentiment d’appartenance à mon institut de recherche, à mon programme et à ma faculté, en plus de me permettre de développer un réseau de contacts, tant auprès de mes pairs que des membres du corps professoral », souligne le doctorant. « D’un point de vue plus large, j’espère que mon implication amènera des changements qui auront des impacts à long terme sur le parcours universitaire de mes pairs et amélioreront leurs conditions de travail. »


Une relève soutenue par les Fonds de recherche du Québec – Santé

Les Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) ont reçu 1391 demandes de bourses de subventions pour leur concours annuel 2021. Du nombres, 441 ont obtenu du financement, dont 10 qui émanaient de l’IRIC :


Bourse de maîtrise

  • Léa Lacroix, du laboratoire de Jean-Claude Labbé, a obtenu une bourse de 35 000$ pour son projet « Étude structure/fonction de l’activité d’une flavine monooxygénase dans la régulation de la cytokinèse des cellules germinales chez C. elegans ».


Bourses de doctorat

  • Anca Apavaloaei, du laboratoire de Claude Perreault, a reçu un financement de 49 000$ pour son projet « Identification d’antigènes partagés par les tumeurs et les cellules souches pluripotentes induites ».
  • Unain Ansari, du laboratoire de Guy Sauvageau, s’est vue octroyer une bourse de 75 000$ pour son projet « Identification de nouveaux marqueurs de surface de cellules souches hématopoïétiques humaines expansées ».
  • Jean-David Larouche, du laboratoire de Claude Perreault, se mérite 84 000$ pour le projet « Expression et fonction des rétroéléments endogènes dans les cellules thymiques ».
  • Suli-Anne Laurin, du laboratoire de Michel Bouvier, a obtenu 63 000$ de financement pour le projet « Effets de chaperonnes pharmacologiques sur la signalisation de variants du récepteur des mélanocortines de type 4 (MC4R) impliqués dans l’obésité sévère juvénile ».
  • Kévin Leguay, du laboratoire de Sébastien Carréno, a reçu 7000$ en bourse pour son projet « Le récepteur TBXA2R active les protéines ERM pour réguler la motilité des cellules de cancer du sein de type triple négatif ».
  • Jingiing Li, du laboratoire de Vincent Archambault, a reçu un financement de 77 000$ pour son projet « La réponse biologique aux défauts de reformation de l’enveloppe nucléaire après la mitose ».
  • Nandita Noronha, du laboratoire de Claude Perreault, s’est vu octroyer 49 000$ en bourse pour le projet « Étude de l’impact de l’hypométhylation sur le transcriptome et l’immunopeptidome des leucémies myéloïdes aiguës ».
  • Chloé Tesnière, du laboratoire de Sylvain Meloche, a obtenu 35 000$ pour le projet « Rôle de la MAP kinase atypique ERK3 dans la progression métastatique des cancers du sein ».


Bourse de postdoctorat

  • Jonathan Boucher, du laboratoire de Philippe Roux, a reçu un financement de 90 000$ pour son projet « Rôle d’une isoforme d’épissage alternatif de ERBB2 dans le cancer du sein ».

Ces bourses nominales prestigieuses sont octroyées aux récipiendaires en fonction de l’excellence de leurs dossiers académiques, de la valeur scientifique de leurs projets de recherche ainsi que de la qualité de l’environnement de formation.


Deux membres de l’IRIC obtiennent le soutien de la Fondation Cole pour leur postdoctorat

La Fondation Cole tient annuellement un concours de bourses visant à soutenir les travaux de recherche sur les cancers du sang pédiatriques. À l’issue des délibérations, deux scientifiques de l’IRIC ont obtenu 90 000$ pour une période de deux ans pour leur projet de recherche postdoctoral :

  • Juliette Humeau, du laboratoire de Claude Perreault, pour son projet  
    « Caractérisation des peptides tumoraux présentés par les cellules dendritiques».
  • Louis Théret, du laboratoire de Philippe Roux, pour son projet « Caractérisation des leucémies aiguës mégacaryoblastiques pour identifier de nouveaux antigènes de surface comme cibles thérapeutiques ».

Les bourses sont octroyées selon l’excellence académique et scientifique des candidatures reçues, la qualité du milieu de recherche ainsi que la cohérence du projet de recherche.



Doctorante à l’IRIC, Assya Trofimov est lauréate de la prestigieuse bourse postdoctorale Mahan

Assya Trofimov, qui a réalisé son doctorat en co-direction dans les laboratoires de Dr Claude Perreault et de Sébastien Lemieux, a obtenu la prestigieuse bourse postdoctorale Mahan. Le concours, tenu annuellement par le Fred Hutchison Cancer Research Center (Fred Hutch) de Seattle, récompense les candidatures exceptionnelles en offrant un support financier de 21 mois pour réaliser un projet de recherche dans un de ses laboratoires de biologie computationnelle.

Au cours de son postdoctorat, Assya explorera et modélisera la relation entre les facteurs génétiques des individus et leur répertoire immunitaire, afin d’avoir une meilleure compréhension des bases de la reconnaissance immunitaire.

Le parcours d’Assya dans les laboratoires Perreault et Lemieux ont contribué à l’obtention de cette bourse et l’ont préparée à entreprendre son postdoctorat : « Mes directeurs de recherche m’ont appris à être préparée pour saisir les opportunités. Ils sont tous deux des chercheurs exceptionnels qui m’ont guidée sans me diriger directement : ils m’ont appris à concevoir et à mener des projets de recherche. »



Deux étudiantes de l’IRIC s’impliquent pour célébrer la Journée internationale des femmes et des filles de science

Les 10 et 11 février 2022, la Faculté de médecine de l’Université de Montréal a organisé un événement pour célébrer les femmes en sciences. Anouk Béraud, étudiante à la maîtrise dans le laboratoire de Delphine Bouilly, ainsi que Maria Virginia Ruiz Cuevas, étudiante au doctorat co-supervisée par Sébastien Lemieux et Claude Perreault, faisaient partie du comité organisateur.

« La science est un domaine passionnant et les femmes ont beaucoup à apporter », mentionne Maria Virginia. « Certes, cette carrière demande beaucoup d’investissement personnel, intellectuel et parfois physique, mais la récompense qui en découle est énorme. La satisfaction de réaliser quelque chose qui peut modifier ce que nous savons n’a pas de prix. »

Anouk souligne quant à elle à quel point une grande variété de gens peut avoir du succès en science. « Faire de la bonne science, c’est une question de créativité, de méthode de travail, de rigueur scientifique, de patience, d’initiative et de curiosité », ajoute-t-elle. « Je dirais que la proactivité et la curiosité peuvent mener loin, peu importe le profil! »